Le cap de la cinquantaine

Alors que l’on commence seulement à percevoir les qualités de l’architecture d’après-guerre, diverses constructions majeures ont d’ores et déjà disparu. D’autres ont fait l’objet de rénovations qui ont gommé leurs caractéristiques originales.

Le célèbre Foncolin, premier immeuble à ossature apparente, est démoli en 2001.

Démesurée mais magistrale, la pharaonique Cité administrative de l’État est actuellement en train de disparaître.

Le rez-de-chaussée de cet ancien hôtel avec station-service est aujourd’hui muré, tandis que sa façade rythmée de panneaux de glasal bleu et gris a perdu toute sa fraîcheur, faute d’entretien. Le caractère enjoué qu’il présentait naguère n’est plus facilement perceptible.

Depuis les années nonante, les immeubles-tours sont les uns après les autres rhabillés de façades bénéficiant des performances d’isolation actuelles.

Par désintérêt, les rénovations sont menées sans discernement. Les châssis de fenêtre aux divisions raffinées et les panneaux-sandwichs colorés disparaissent au profit de banals modèles en PVC.