Rigueur orthogonale

La tendance orthodoxe du modernisme d'après-guerre s’inscrit dans la lignée du fonctionnalisme défini dans l’entre-deux-guerres. D’une sobriété sans concession, elle est faite de volumes strictement orthogonaux et de formes épurées.

Les architectes développent et enrichissent les conceptions d’avant-guerre. Dénuée de parement, la structure du bâtiment devient parfaitement lisible de l’extérieur. L’importance des surfaces vitrées augmente. Le plan libre se nuance : les espaces se fluidifient, les niveaux se décalent pour épouser le relief du terrain.


L’habitation personnelle de l’architecte Claude Laurens s’anime côté jardin : sa façade sud-ouest se creuse de terrasses en renfoncement et arbore un remarquable brise-soleil à lamelles orientables en aluminium anodisé.


Si l’église Notre-Dame de Stockel n’était pas surmontée d’une croix de béton, on la prendrait sans doute pour un hall omnisports. Le projet initial, avec ses références mystiques plus explicites comme une toiture en pyramide, ne put être réalisé en raison d’une erreur de calcul d’ingénieur.